Vos bijoux aux mains de partenaires de confiance

Le monde de la joaillerie est un milieu secret, dont les représentants ont à cœur de préserver le savoir-faire de leurs artisans. Petites mains de l’ombre, ces derniers n’en sont pas moins les maillons indispensables de la chaîne de création du bijou. Ce sont aussi les gardiens, pour beaucoup, de techniques millénaires de fabrication.

Ils sont ces partenaires en qui j’ai mis ma confiance et avec lesquels j’entretiens depuis les débuts une relation étroite, fondée sur le dialogue, la compréhension mutuelle, le respect de la matière et du souhait de mes clients. Nous partageons l’amour du travail bien fait et un objectif commun : offrir le meilleur aux personnes qui porteront mes créations.

Tout commence sur le papier. Après avoir défini le sujet climatique à traiter, aux recherches et aux échanges avec les scientifiques qui en ont découlé, c’est par le dessin que mes bijoux prennent forme ou directement en sculptant sur cire. Cette sculpture peut être réalisée à la main mais également être modélisée en 3D.

Crédits: Marine Volpi

La fonte à cire perdue

C’est ce modèle en cire qui permet ensuite au fondeur de créer le bijou en pratiquant la technique de la fonte à cire perdue, vieille de près de 5500 ans. Le principe consiste à recouvrir le modèle en cire de plâtre, puis de la faire fondre pour ne laisser place qu’à l’empreinte du bijou, ensuite comblée par le fondeur par de l’or en fusion.

L’or est ici entièrement recyclé. Il provient d’anciens bijoux, de déchets électroniques ou encore de déchets de fabrication… Le fondeur avec lequel je travaille est quant à lui certifié RJC (Responsible Jewellery Council), certification qui garantit les bonnes pratiques d’une entreprise en matière d’approvisionnement de l’or ou des diamants, de la mine jusqu’à la distribution.

Je travaille ensuite au limage, au sciage, au soudage et à l’émerisage du métal.

Alexandra Ruffat

Le sertissage & le choix des pierres

Il s’agit là d’une étape clé et particulièrement délicate que j’ai choisi de confier à un sertisseur et gemmologue reconnu dans le monde de la joaillerie pour son savoir-faire véritablement minutieux.

Ensemble, nous échangeons beaucoup sur la diversité et la qualité des pierres précieuses que je souhaite utiliser, ainsi qu’avec mes cinq fournisseurs parisiens dont les pierres proviennent pour la plupart de Madagascar et du Queensland en Australie.

Mon fournisseur de diamants, tous recyclés, est également situé à Paris.

Le polissage

Cette étape finale m’appartient. Elle est l’aboutissement d’un cheminement de fabrication visant à sublimer le bijou et lui donner cet aspect final et unique tel qu’il a été souhaité par le client.

C’est néanmoins aux douanes françaises qu’il revient d’apposer la dernière touche. Un poinçon plus spécifiquement, garantissant sa conformité aux normes légales de pureté de l’or et le nombre de carats. Mes bijoux, tous en or 18 carats, sont donc apposés d’un poinçon en tête d’aigle. Il s’ajoute ainsi à un autre poinçon obligatoire, sous forme de losange allongé, qui n’est autre que celui de l’artisan, où figure un motif unique et mes initiales.

A l’exception du packaging que je sous-traite en Italie, tous les intervenants sur la chaîne de fabrication de mes bijoux sont situés à Paris, capitale mondiale de la joaillerie. Une aubaine pour moi, dont l’atelier est situé en région parisienne et me permet de privilégier le circuit court.


Capucine Huguet

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